kiosque \kjɔsk\ masculin

(Urbanisme) (XVIIIe siècle) Dans l’aménagement des parcs et jardins, pavillon pour l’agrément ou la musique, d’inspiration orientale, de structure légère et ouverte et de plan circulaire ou polygonal.
C’est, dans un département lointain, une petite propriété que ne décore aucune boule en verre, et où l’œil le mieux exercé ne saurait rencontrer le moindre kiosque japonais, ni le prétentieux bassin de rocailles avec son amour nu en plâtre et son impudique jet d’eau qui retombe. — (Octave Mirbeau, Ma chaumière, dans Lettres de ma chaumière, 1885)


(Urbanisme) (XIXe siècle) (Par extension) Construction similaire située dans un espace public ou à usage collectif (square, place, parc public, etc.), principalement à usage festif (musique, chant, …), éventuellement tournante, fermée de nuit ou démontable.


Il y avait des kiosques à musique et des kiosques de foire.


(Mobilier urbain) (mi-XIXe siècle) Kiosque à journaux ; édicule de rue, à l’origine en forme de petit kiosque, servant de présentoir pour le commerce de la presse, fermé la nuit par des volets en bois ou en métal.
Mais il y a aussi le flot ininterrompu des brochures et opuscules sur l'islam qui encombrent les kiosques et les étalages de livres sur les trottoirs des grandes villes d'Égypte. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.135)


En arrivant sur la place, avec la ville dans le dos, il y a une dernière rangée de constructions, un peu disparates, des kiosques, des parkings, des manèges, des échoppes. — (Florence Aubenas, Le quai de Ouistreham, Éditions de l'Olivier, 2010, p.166-167)


(Ameublement) Présentoir en forme de petit kiosque, souvent circulaire, destiné à la vente d’objets multiples : restauration en libre-service, cartes postales…


(Marine) Structure supérieure d’un sous-marin.